Body lift

La solution pour traiter l’affaissement de l’abdomen et des fesses

Les méthodes chirurgicales, comme spontanée, d’amaigrissement modernes permettent des pertes de poids parfois conséquentes et conduisent à des changements morphologiques spectaculaires qui s’accompagnent d’excès cutanés parfois très importants. Au niveau du tiers moyen du corps, la peau abdominale pend et les fesses deviennent ptôsées et parfois plates. Aujourd’hui avoir de « belles fesses » est devenu important. « Beach culture » et influence des réseaux sociaux ont fait croitre la demande de correction. Souvent, cette distension cutanée est considérée à tort comme une surcharge graisseuse. Ainsi, toute méthode de réduction graisseuse comme la lipoaspiration serait totalement inefficace, sous peine d’aggraver la ptôse.

Body lift

Qu’est-ce qu’un body lift ?

Le body lift est l’intervention qui permet d’une part de retirer la peau abdominale inférieure excédentaire et parfois de retendre les muscles abdominaux pour retrouver un ventre plat et d’autre part de retirer la peau glutéale supérieure excédentaire pour retendre et remonter les fesses tombantes et d’éventuellement diminuer leur volume si elles sont trop volumineuses par une lipectomie glutéale associée dans le même temps.

Outre les séquelles d’amaigrissement, le body lift s’adresse également aux patients présentant un relâchement cutané lié à l’âge ou lié à des séquelles de lipoaspiration.

Parfois, le relâchement est congénital, il survient après la puberté et concerne principalement les fesses, c’est alors une indication de lifting des fesses.

Le body lift ne constitue en aucun cas une méthode d’amaigrissement, en particulier en cas de surpoids important. L’obésité est par ailleurs actuellement traitée chirurgicalement par des méthodes bien spécifiques et le recours à un spécialiste de ces traitements est dans ce cas nécessaire.

Les principes techniques du body lift

L’intervention comporte 2 temps :

  • Un 1er temps postérieur, le lifting des fesses, qui consiste à retirer un large fuseau cutané situé entre la région lombaire et le sommet du sillon interfessier. La peau fessière sous-jacente est décollée, ce qui permet de la retendre et de remonter les fesses. Cette résection s’accompagne d’une diminution de volume des fesses qui peut être évitée, si le patient souhaite conserver un volume glutéal identique, en laissant sur place la graisse située sous le fuseau cutané.
  • Un 2e temps antérieur, la plastie abdominale, qui consiste à retirer un large fuseau cutané situé entre l’ombilic et le pubis. La peau sus-ombilicale est décollée, ce qui permet d’accéder aux muscles abdominaux qui sont suturés l’un à l’autre si nécessaire afin de les retendre. La peau est ensuite tirée vers le bas et suturée. L’ombilic reste à sa place grâce à une incision faite dans la peau décollée.

 

Cette intervention est parfois accompagnée d’une lipoaspiration des flancs (poignées d’amour) et des hanches (culotte de cheval) pour retirer la graisse excédentaire, améliorer la transition entre les régions et contribuer à « sculpter » la silhouette.

Cette intervention s’adresse aussi bien aux hommes qu’aux femmes.

Plus de détails sur le body lift

La première consultation permet d’examiner les fesses, de mesurer l’excès de peau, d’analyser leur volume, et de vérifier la présence de lipoméries adjacentes. Elle permet également d’analyser l’abdomen, de mesurer la quantité de graisse sous la peau, et de vérifier la présence d’un diastasis. Ceci permet d’établir le plan de traitement en accord avec chaque demande.

La technique est expliquée en détail et les complications éventuelles sont expliquées.

Des photographies médicales de l’abdomen et des fesses sont prises.

Une gaine de contention dont le but est de maintenir les tissus, est prescrite.

La deuxième consultation permet de répondre aux questions et de s’assurer que l’ensemble des informations ont été transmises et comprises.

L’arrêt de la prise d’aspirine, d’anti-inflammatoires, ou d’anticoagulants oraux dans les 10 jours qui précèdent l’intervention est indispensable pour réduire le risque hémorragique. L’arrêt de la contraception orale avant l’intervention est également nécessaire afin de diminuer le risque d’accident thromboembolique. Leur prévention est d’ailleurs systématique en post opératoire et repose sur le port de bas de contention et des injections quotidiennes d’anticoagulants pendant 8 jours en moyenne.

L’arrêt du tabac est indispensable afin d’éviter la nécrose peau, et de réduire les risques d’infection.

Une visite pre anesthésique et une prise de sang sont nécessaires au plus tard 48 heures avant l’intervention.

L’entrée à l’hôpital Américain ou à la Clinique Turin se fait le jour de l’intervention.

Elle dure habituellement 4 à 5 heures.

Aucun drain n’est mis en place. Afin d’éviter les accumulations de lymphe ou de sang sous la peau, les décollements cutanés sont refermés par des points de « capiton », comme un sommier de literie, qui disparaissent spontanément en un mois.

Un soin particulier est apporté au placement de la cicatrice qui classiquement est horizontale et comporte 2 parties :

  • Une cicatrice postérieure, située au sommet du sillon interfessier, et se prolongeant latéralement.
  • Une cicatrice antérieure située au bord supérieur des poils pubiens, en général à 7 cm du sommet des organes génitaux externes, et se prolongeant latéralement pour rejoindre la cicatrice postérieure.

 

Cette cicatrice est cachée par les sous-vêtements.

4 à 5 nuits d’hospitalisation sont habituelles.

Le 1er jour post opératoire, l’ouverture du pansement compressif et le contrôle chirurgical sont effectués.

Une prise de sang est réalisée pour évaluer l’anémie qui peut être parfois importante et nécessiter une transfusion sanguine.

La douche est autorisée sur les cicatrices.

Un pansement plus léger est ensuite mis en place sur chaque cicatrice puis la gaine est portée. Cette gaine doit être portée jour et nuit pendant un mois.

Les pansements sont changés tous les jours pendants 8 jours. Puis les cicatrices sont laissées à l’air.

La sortie a lieu le 5eme jour post opératoire.

L’éviction professionnelle dure en général 3 semaines. Il faut éviter absolument la station assise afin de ne pas tirer sur la cicatrice postérieure et privilégier la station debout ou allongée pendant 15 jours.

Le body lift est une intervention qui peut être douloureuse. Aussi, un soin particulier est apporté à la prise en charge médico-chirurgicale des douleurs. Des traitements antalgiques sont prescrits par les médecins anesthésistes. Une prophylaxie des accidents thromboemboliques est également prescrite pour 8 jours.

La reprise des activités sportives doit être progressive, à partir de 6 semaines.

Les visites de contrôle ont lieu quelques jours plus tard puis s’espacent progressivement. Elles permettent de s’assurer de la bonne cicatrisation. Il n’y a pas de à fils retirer car ils sont résorbables, sauf au niveau de l’ombilic.

Le résultat d’un body lift apparait au bout de quelques mois, et il faut un an pour que ce dernier soit stabilisé. Il est dépendant du statut pondéral qui doit impérativement être maintenu.

Des petites asymétries peuvent persister après l’intervention. Elles traduisent une anomalie préexistante.

Il peut exister une diminution de la sensibilité des fesses, généralement régressives. Il peut exister également une diminution de la sensibilité de l’abdomen qui peut persister longtemps.

Cette intervention peut être réalisée dès l’âge adulte et est réalisable toute la vie. Il est impératif pour les femmes d’éviter les grossesses dans les 2 ans pour ne pas détériorer le résultat esthétique.

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Le body lift est l’intervention qui permet d’une part de retirer la peau abdominale inférieure excédentaire et parfois de retendre les muscles abdominaux pour retrouver un ventre plat et d’autre part de retirer la peau glutéale supérieure excédentaire pour retendre et remonter les fesses tombantes et d’éventuellement diminuer leur volume si elles sont trop volumineuses par une lipectomie glutéale associée dans le même temps.

Outre les séquelles d’amaigrissement, le body lift s’adresse également aux patients présentant un relâchement cutané lié à l’âge ou lié à des séquelles de lipoaspiration.

Parfois, le relâchement est congénital, il survient après la puberté et concerne principalement les fesses, c’est alors une indication de lifting des fesses.

Le body lift ne constitue en aucun cas une méthode d’amaigrissement, en particulier en cas de surpoids important. L’obésité est par ailleurs actuellement traitée chirurgicalement par des méthodes bien spécifiques et le recours à un spécialiste de ces traitements est dans ce cas nécessaire.

L’intervention comporte 2 temps :

  • Un 1er temps postérieur, le lifting des fesses, qui consiste à retirer un large fuseau cutané situé entre la région lombaire et le sommet du sillon interfessier. La peau fessière sous-jacente est décollée, ce qui permet de la retendre et de remonter les fesses. Cette résection s’accompagne d’une diminution de volume des fesses qui peut être évitée, si le patient souhaite conserver un volume glutéal identique, en laissant sur place la graisse située sous le fuseau cutané.
  • Un 2e temps antérieur, la plastie abdominale, qui consiste à retirer un large fuseau cutané situé entre l’ombilic et le pubis. La peau sus-ombilicale est décollée, ce qui permet d’accéder aux muscles abdominaux qui sont suturés l’un à l’autre si nécessaire afin de les retendre. La peau est ensuite tirée vers le bas et suturée. L’ombilic reste à sa place grâce à une incision faite dans la peau décollée.

 

Cette intervention est parfois accompagnée d’une lipoaspiration des flancs (poignées d’amour) et des hanches (culotte de cheval) pour retirer la graisse excédentaire, améliorer la transition entre les régions et contribuer à « sculpter » la silhouette.

Cette intervention s’adresse aussi bien aux hommes qu’aux femmes.

La première consultation permet d’examiner les fesses, de mesurer l’excès de peau, d’analyser leur volume, et de vérifier la présence de lipoméries adjacentes. Elle permet également d’analyser l’abdomen, de mesurer la quantité de graisse sous la peau, et de vérifier la présence d’un diastasis. Ceci permet d’établir le plan de traitement en accord avec chaque demande.

La technique est expliquée en détail et les complications éventuelles sont expliquées.

Des photographies médicales de l’abdomen et des fesses sont prises.

Une gaine de contention dont le but est de maintenir les tissus, est prescrite.

La deuxième consultation permet de répondre aux questions et de s’assurer que l’ensemble des informations ont été transmises et comprises.

L’arrêt de la prise d’aspirine, d’anti-inflammatoires, ou d’anticoagulants oraux dans les 10 jours qui précèdent l’intervention est indispensable pour réduire le risque hémorragique. L’arrêt de la contraception orale avant l’intervention est également nécessaire afin de diminuer le risque d’accident thromboembolique. Leur prévention est d’ailleurs systématique en post opératoire et repose sur le port de bas de contention et des injections quotidiennes d’anticoagulants pendant 8 jours en moyenne.

L’arrêt du tabac est indispensable afin d’éviter la nécrose peau, et de réduire les risques d’infection.

Une visite pre anesthésique et une prise de sang sont nécessaires au plus tard 48 heures avant l’intervention.

L’entrée à l’hôpital Américain ou à la Clinique Turin se fait le jour de l’intervention.

Elle dure habituellement 4 à 5 heures.

Aucun drain n’est mis en place. Afin d’éviter les accumulations de lymphe ou de sang sous la peau, les décollements cutanés sont refermés par des points de « capiton », comme un sommier de literie, qui disparaissent spontanément en un mois.

Un soin particulier est apporté au placement de la cicatrice qui classiquement est horizontale et comporte 2 parties :

  • Une cicatrice postérieure, située au sommet du sillon interfessier, et se prolongeant latéralement.
  • Une cicatrice antérieure située au bord supérieur des poils pubiens, en général à 7 cm du sommet des organes génitaux externes, et se prolongeant latéralement pour rejoindre la cicatrice postérieure.

 

Cette cicatrice est cachée par les sous-vêtements.

4 à 5 nuits d’hospitalisation sont habituelles.

Le 1er jour post opératoire, l’ouverture du pansement compressif et le contrôle chirurgical sont effectués.

Une prise de sang est réalisée pour évaluer l’anémie qui peut être parfois importante et nécessiter une transfusion sanguine.

La douche est autorisée sur les cicatrices.

Un pansement plus léger est ensuite mis en place sur chaque cicatrice puis la gaine est portée. Cette gaine doit être portée jour et nuit pendant un mois.

Les pansements sont changés tous les jours pendants 8 jours. Puis les cicatrices sont laissées à l’air.

La sortie a lieu le 5eme jour post opératoire.

L’éviction professionnelle dure en général 3 semaines. Il faut éviter absolument la station assise afin de ne pas tirer sur la cicatrice postérieure et privilégier la station debout ou allongée pendant 15 jours.

Le body lift est une intervention qui peut être douloureuse. Aussi, un soin particulier est apporté à la prise en charge médico-chirurgicale des douleurs. Des traitements antalgiques sont prescrits par les médecins anesthésistes. Une prophylaxie des accidents thromboemboliques est également prescrite pour 8 jours.

La reprise des activités sportives doit être progressive, à partir de 6 semaines.

Les visites de contrôle ont lieu quelques jours plus tard puis s’espacent progressivement. Elles permettent de s’assurer de la bonne cicatrisation. Il n’y a pas de à fils retirer car ils sont résorbables, sauf au niveau de l’ombilic.

Le résultat d’un body lift apparait au bout de quelques mois, et il faut un an pour que ce dernier soit stabilisé. Il est dépendant du statut pondéral qui doit impérativement être maintenu.

Des petites asymétries peuvent persister après l’intervention. Elles traduisent une anomalie préexistante.

Il peut exister une diminution de la sensibilité des fesses, généralement régressives. Il peut exister également une diminution de la sensibilité de l’abdomen qui peut persister longtemps.

Cette intervention peut être réalisée dès l’âge adulte et est réalisable toute la vie. Il est impératif pour les femmes d’éviter les grossesses dans les 2 ans pour ne pas détériorer le résultat esthétique.

Autres interventions

Lifting des fesses

Les fesses affaissées peuvent bénéficier d’un lifting qui permet de retirer la peau glutéale supérieure pour les retendre et les remonter. On peut, dans le même temps, diminuer leur volume par une lipectomie glutéale associée ou de l’augmenter par la mise en place d’implants glutéaux.

Lifting abdominal

La grossesse et les variations pondérales peuvent conduire à un relâchement de la paroi abdominale associé à un excès de peau sous ombilicale et au-dessus du pubis. La plastie abdominale permet de retendre la paroi et de retirer la peau excédentaire. Dans le même temps, les muscles abdominaux sont fréquemment retendus.

Lifting des membres

Les variations pondérales comme le temps qui passe peuvent conduire à un relâchement de la peau brachiale et crurale. Le lifting des membres est l’intervention qui permet d’une part de retirer la peau excédentaire de la face interne des bras ou des cuisses et de retirer la graisse par une lipoaspiration réalisée dans le même temps.