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Reconstruction sous cutanée par lipostructure

La peau cicatricielle et en particulier lorsqu’elle a été brulée peut s’accompagner d’une destruction des tissus sous-cutanés, la graisse en particulier. Ainsi, sous la peau cicatricielle, qu’elle ait été remplacée par un lambeau expansé, un protocole INTEGRA + greffe ou pas, une perte de la graisse sous cutanée est parfois présente et peut être traitée par plusieurs séances de lipostructure. La lipostructure consiste à injecter de la graisse prélevée sur le patient pour créer du volume sous la peau cicatricielle et améliorer sa qualité. Riche en cellules souches et en facteurs de croissance comme en hormone, la graisse a une capacité d’induction tissulaire dans les régions injectées. La peau cicatricielle devient plus belle et plus souple ; on peut à proprement parler de « rejuvenation » au niveau des régions traitées.

Reconstruction sous cutanée par lipostructure

Les principes de la lipostructure sous-cutanée

Cette technique implique la présence indispensable de zones donneuses de graisse qui typiquement seraient de bonnes candidates à la lipoaspiration. En leur absence, en pratique chez les individus très minces, cette intervention est limitée voir strictement impossible.

Le lipofilling permet une augmentation modérée et progressive, corrélée :

  • À la taille du site receveur. Plus sur site est grand, plus il va pouvoir accepter un grand nombre de cellules graisseuses, et vice versa.
  • À la fonte du volume injecté secondaire à la non-survie d’une partie des greffons adipocytaires. Cette fonte est de l’ordre de 40 à 50% dans les 3 mois. En revanche, les greffons ayant survécu sont définitifs.

Ainsi, il n’est pas envisageable d’effectuer des reconstructions importantes en une séance. D’ailleurs, le plus souvent, afin d’atteindre des objectifs de volume cohérents, plusieurs temps chirurgicaux sont envisagés si les zones donneuses le permettent.

L’analyse précise des zones donneuses de la silhouette, permet d’aboutir à une solution personnalisée. Un protocole détaillé des zones traitables, du nombre de séances nécessaires et des zones aspirées est établi. Les zones donneuses sont reparties sur chaque temps opératoire afin d’être le plus efficace possible.

Le prélèvement de la graisse est une lipoaspiration vraie mais elle présente quelques particularités dont l’objectif est d’améliorer la qualité des adipocytes prélevés et donc la prise de la greffe après son injection sous la peau :

  • La graisse est aspirée avec une force d’aspiration (dépression) plus faible que lors d’une lipoaspiration simple afin d’éviter de traumatiser les cellules graisseuses.
  • La graisse est aspirée avec une canule spéciale plus fine que lors d’une lipoaspiration simple, en pratique 3 mm de diamètre contre les 4 ou 5 mm habituels. Cette canule permet d’aspirer des lobules de graisse plus fins.

 

Ces subtilités techniques ont aussi pour conséquence d’améliorer la qualité du résultat de la lipoaspiration, car comme le travail est plus fin et moins agressif, telle une lipoaspiration douce, il y a moins de risque d’irrégularités, de vagues et de capitons.

La réinjection de la graisse est faite au moyen de canules spéciales, dont l’objectif est d’améliorer la précision des injections en augmentant le nombre de strates de graisses dans les tissus receveurs.

Plus de détails sur le lipofilling sous-cutanée

La première consultation permet d’analyser la ou les zones à traiter et l’ensemble de la silhouette afin de déterminer les zones qui peuvent bénéficier d’une lipoaspiration pour établir le plan de traitement en accord avec chaque demande.

La technique est expliquée en détail et les complications éventuelles sont expliquées.

Des photographies médicales sont prises.

Une gaine de contention de la silhouette est éventuellement prescrite.

La deuxième consultation permet de répondre aux questions et de s’assurer que l’ensemble des informations ont été transmises et comprises.

L’arrêt de la prise d’aspirine ou d’anti-inflammatoires dans les 10 jours qui précèdent l’intervention est indispensable pour réduire le risque hémorragique. L’arrêt de la contraception orale avant l’intervention est parfois nécessaire pour réduire les risques d’accident thromboembolique. Leur prévention est d’ailleurs systématique en post opératoire et repose sur le port de bas de contention et des injections quotidiennes d’anticoagulants pendant 8 jours en moyenne.

L’arrêt du tabac est important afin d’améliorer l’oxygénation des tissus et de favoriser la prise de la greffe.

Une visite pre anesthésique et une prise de sang sont nécessaires au plus tard 48 heures avant l’intervention.

L’entrée à l’hôpital Américain ou à la Clinique Turin se fait le jour de l’intervention.

Elle dure habituellement 1 à 3 heures en fonction de l’importance des zones à traiter et leur localisation.

Un soin particulier est apporté au placement des cicatrices qui classiquement mesurent toutes 2 à 4 mm de long et peuvent être dissimulées :

  • Pour les zones donneuses, dans des plis de flexion ou au hasard sur la surface d’une lipomérie. En général, 2 à 3 « petites » cicatrices sont nécessaires par zones d’aspiration pour pouvoir prélever la graisse en triangulation, ce qui augmente également la qualité du résultat de la lipoaspiration.
  • Pour les zones injectées, dans le tissu cicatriciel. En moyenne, 2 à 3 « petites » ponctions sont nécessaires par zones. Elles sont en général à peines visibles.

 

Des libérations des adhérences profondes par fasciotomies percutanées à l’aiguille sont nécessaires pour supprimer les capitons qui apparaissent après les injections.

Une nuit d’hospitalisation est habituelle.

Un pansement de contention est mis en place sur chaque zone à la fin de l’intervention. Il doit être conservé 3 à 5 jours. Il sert à stabiliser les greffons pour augmenter leur prise.

La sortie est faite après contrôle chirurgical.

La douche est autorisée dès le 1er jour post opératoire sur les cicatrices des zones donneuses.

Un pansement léger est ensuite mis en place sur chaque cicatrice des zones donneuses puis la gaine est mise en place. Elle doit être portée jour et nuit pendant un mois. Ces pansements sont changés tous les jours pendants 8 jours. Puis les cicatrices sont laissées à l’air.

L’éviction professionnelle dure en général de 1 semaine.

La lipostructure est une intervention qui n’est pas douloureuse, mais la prise en charge médico-chirurgicale est très focalisée sur le traitement des éventuelles douleurs. Ainsi, des traitements antalgiques sont prescrits par les médecins anesthésistes. Une antibioprophylaxie est également prescrite pour 5 jours.

La reprise des activités sportives doit être progressive, à partir d’un mois.

Les visites de contrôle ont lieu quelques jours plus tard puis s’espacent progressivement. Elles permettent de retirer le pansement de contention, de s’assurer de la bonne cicatrisation, et de retirer les fils non résorbables.

Le résultat d’une augmentation sous-cutanée par lipostructure apparait au bout de 3 mois.

La durée de vie de l’intervention est définitive sous réserve de stabilité du statut pondéral.

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Cette technique implique la présence indispensable de zones donneuses de graisse qui typiquement seraient de bonnes candidates à la lipoaspiration. En leur absence, en pratique chez les individus très minces, cette intervention est limitée voir strictement impossible.

Le lipofilling permet une augmentation modérée et progressive, corrélée :

  • À la taille du site receveur. Plus sur site est grand, plus il va pouvoir accepter un grand nombre de cellules graisseuses, et vice versa.
  • À la fonte du volume injecté secondaire à la non-survie d’une partie des greffons adipocytaires. Cette fonte est de l’ordre de 40 à 50% dans les 3 mois. En revanche, les greffons ayant survécu sont définitifs.

Ainsi, il n’est pas envisageable d’effectuer des reconstructions importantes en une séance. D’ailleurs, le plus souvent, afin d’atteindre des objectifs de volume cohérents, plusieurs temps chirurgicaux sont envisagés si les zones donneuses le permettent.

L’analyse précise des zones donneuses de la silhouette, permet d’aboutir à une solution personnalisée. Un protocole détaillé des zones traitables, du nombre de séances nécessaires et des zones aspirées est établi. Les zones donneuses sont reparties sur chaque temps opératoire afin d’être le plus efficace possible.

Le prélèvement de la graisse est une lipoaspiration vraie mais elle présente quelques particularités dont l’objectif est d’améliorer la qualité des adipocytes prélevés et donc la prise de la greffe après son injection sous la peau :

  • La graisse est aspirée avec une force d’aspiration (dépression) plus faible que lors d’une lipoaspiration simple afin d’éviter de traumatiser les cellules graisseuses.
  • La graisse est aspirée avec une canule spéciale plus fine que lors d’une lipoaspiration simple, en pratique 3 mm de diamètre contre les 4 ou 5 mm habituels. Cette canule permet d’aspirer des lobules de graisse plus fins.

 

Ces subtilités techniques ont aussi pour conséquence d’améliorer la qualité du résultat de la lipoaspiration, car comme le travail est plus fin et moins agressif, telle une lipoaspiration douce, il y a moins de risque d’irrégularités, de vagues et de capitons.

La réinjection de la graisse est faite au moyen de canules spéciales, dont l’objectif est d’améliorer la précision des injections en augmentant le nombre de strates de graisses dans les tissus receveurs.

La première consultation permet d’analyser la ou les zones à traiter et l’ensemble de la silhouette afin de déterminer les zones qui peuvent bénéficier d’une lipoaspiration pour établir le plan de traitement en accord avec chaque demande.

La technique est expliquée en détail et les complications éventuelles sont expliquées.

Des photographies médicales sont prises.

Une gaine de contention de la silhouette est éventuellement prescrite.

La deuxième consultation permet de répondre aux questions et de s’assurer que l’ensemble des informations ont été transmises et comprises.

L’arrêt de la prise d’aspirine ou d’anti-inflammatoires dans les 10 jours qui précèdent l’intervention est indispensable pour réduire le risque hémorragique. L’arrêt de la contraception orale avant l’intervention est parfois nécessaire pour réduire les risques d’accident thromboembolique. Leur prévention est d’ailleurs systématique en post opératoire et repose sur le port de bas de contention et des injections quotidiennes d’anticoagulants pendant 8 jours en moyenne.

L’arrêt du tabac est important afin d’améliorer l’oxygénation des tissus et de favoriser la prise de la greffe.

Une visite pre anesthésique et une prise de sang sont nécessaires au plus tard 48 heures avant l’intervention.

L’entrée à l’hôpital Américain ou à la Clinique Turin se fait le jour de l’intervention.

Elle dure habituellement 1 à 3 heures en fonction de l’importance des zones à traiter et leur localisation.

Un soin particulier est apporté au placement des cicatrices qui classiquement mesurent toutes 2 à 4 mm de long et peuvent être dissimulées :

  • Pour les zones donneuses, dans des plis de flexion ou au hasard sur la surface d’une lipomérie. En général, 2 à 3 « petites » cicatrices sont nécessaires par zones d’aspiration pour pouvoir prélever la graisse en triangulation, ce qui augmente également la qualité du résultat de la lipoaspiration.
  • Pour les zones injectées, dans le tissu cicatriciel. En moyenne, 2 à 3 « petites » ponctions sont nécessaires par zones. Elles sont en général à peines visibles.

 

Des libérations des adhérences profondes par fasciotomies percutanées à l’aiguille sont nécessaires pour supprimer les capitons qui apparaissent après les injections.

Une nuit d’hospitalisation est habituelle.

Un pansement de contention est mis en place sur chaque zone à la fin de l’intervention. Il doit être conservé 3 à 5 jours. Il sert à stabiliser les greffons pour augmenter leur prise.

La sortie est faite après contrôle chirurgical.

La douche est autorisée dès le 1er jour post opératoire sur les cicatrices des zones donneuses.

Un pansement léger est ensuite mis en place sur chaque cicatrice des zones donneuses puis la gaine est mise en place. Elle doit être portée jour et nuit pendant un mois. Ces pansements sont changés tous les jours pendants 8 jours. Puis les cicatrices sont laissées à l’air.

L’éviction professionnelle dure en général de 1 semaine.

La lipostructure est une intervention qui n’est pas douloureuse, mais la prise en charge médico-chirurgicale est très focalisée sur le traitement des éventuelles douleurs. Ainsi, des traitements antalgiques sont prescrits par les médecins anesthésistes. Une antibioprophylaxie est également prescrite pour 5 jours.

La reprise des activités sportives doit être progressive, à partir d’un mois.

Les visites de contrôle ont lieu quelques jours plus tard puis s’espacent progressivement. Elles permettent de retirer le pansement de contention, de s’assurer de la bonne cicatrisation, et de retirer les fils non résorbables.

Le résultat d’une augmentation sous-cutanée par lipostructure apparait au bout de 3 mois.

La durée de vie de l’intervention est définitive sous réserve de stabilité du statut pondéral.

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