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Réduction mammaire

La mastoplastie de réduction : la correction chirurgicale des seins hypertrophiques

La plastie mammaire de réduction est l’intervention qui permet de traiter l’hypertrophie mammaire. Cette hypertrophie est définie par un volume des seins trop important. Une ptose est fréquemment associée.

Réduction mammaire

Une pathologie invalidante

L’hypertrophie mammaire est en général invalidante et peut être à l’origine :

  • De gênes à la pratique sportive
  • De gênes à l’habillage
  • De douleurs dorsales
  • De complexes sociaux

 

Il existe donc un retentissement physique et psychique secondaire à cette pathologie qui peut être pris en charge par l’Assurance Maladie sous certaines conditions.

Les principes de la réduction mammaire

L’intervention consiste d’une part à réduire la glande mammaire qui est ensuite remodelée, et d’autre part à retirer l’excès de peau et à remettre l’aréole en bonne position.

Plus de détails sur la réduction mammaire

La première consultation permet d’analyser le volume des seins, de mesurer la ptôse. Ceci permet d’établir le plan de traitement en accord avec chaque demande.

La technique est expliquée en détail et les complications éventuelles sont expliquées.

Des photographies médicales des seins sont prises.

Un soutien-gorge compressif dont le but est de maintenir la poitrine, est prescrit.

Une mammographie et une échographie mammaire préopératoire doivent être réalisées.

La deuxième consultation permet de répondre aux questions et de s’assurer que l’ensemble des informations ont été transmises et comprises.

L’arrêt de la prise d’aspirine, d’anti-inflammatoires, ou d’anticoagulants oraux dans les 10 jours qui précèdent l’intervention est indispensable pour réduire le risque hémorragique. L’arrêt de la contraception orale avant l’intervention est exceptionnellement nécessaire.

L’arrêt du tabac est important afin d’éviter la souffrance cutanée, en particulier au niveau de l’aréole, et de réduire les risques d’infection.

Une visite pre anesthésique et une prise de sang sont nécessaires au plus tard 48 heures avant l’intervention.

L’entrée à l’hôpital Américain ou à la Clinique Turin se fait le jour de l’intervention.

Elle dure habituellement 2 heures. Aucun drain n’est mis en place.

Un soin particulier est apporté au placement de la cicatrice qui classiquement comporte 3 parties :

  • Une cicatrice circulaire autour de l’aréole.
  • Une cicatrice verticale située entre le bord inferieur de l’aréole et le sillon sous mammaire.
  • Une cicatrice horizontale située dans le sillon sous-mammaire, et pouvant parfois se prolonger latéralement si une réduction de la base mammaire est envisagée (réduction de la surface du sein sur le thorax).

 

 

Parfois, la cicatrice sous-mammaire peut être évitée, la technique est dite alors « verticale ».

Une nuit d’hospitalisation est habituelle.

La sortie est faite après ouverture du pansement compressif et contrôle chirurgical.

La douche est autorisée dès le 1er jour post opératoire sur les cicatrices.

Un pansement plus léger est ensuite mis en place sur chaque cicatrice puis le soutien-gorge est porté. Ce soutien-gorge doit être porté jour et nuit pendant un mois.

Les pansements sont changés tous les jours pendants 8 jours. Puis les cicatrices sont laissées à l’air.

L’éviction professionnelle dure en général de 1 semaine.

La plastie mammaire de réduction est une intervention qui est peu douloureuse. Néanmoins, un soin particulier est apporté à la prise en charge médico-chirurgicale des douleurs. Des traitements antalgiques sont prescrits par les médecins anesthésistes.

La reprise des activités sportives doit être progressive, à partir d’un mois.

Les visites de contrôle ont lieu quelques jours plus tard puis s’espacent progressivement. Elles permettent de s’assurer de la bonne cicatrisation. Il n’y a pas de à fils retirer car ils sont résorbables.

Le résultat d’une plastie mammaire de réduction apparait au bout de quelques mois.

Des petites asymétries peuvent persister après l’intervention. Elles traduisent une anomalie préexistante.

Il peut exister également des perturbations de la sensibilité des seins. Il s’agit soit d’une diminution, soit d’une augmentation de la sensibilité. Elles sont en général régressives, mais peuvent parfois persister longtemps.

Cette intervention peut être réalisée dès la fin de la croissance, même chez une patiente mineure et est réalisable toute la vie.

Le résultat de l’intervention est dépendant du statut pondéral. En effet, si la patiente prend du poids, les seins risquent de reprendre du volume. En revanche, la position de l’aréole ne change plus, et le sein opéré aura tendance à dérouler un petit peu au fil du temps.

Il est préférable d’éviter les grossesses dans les 2 ans qui suivent l’intervention pour ne pas détériorer le résultat esthétique. Quant à l’allaitement, si ce dernier reste possible, il ne peut être garanti.

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L’hypertrophie mammaire est en général invalidante et peut être à l’origine :

  • De gênes à la pratique sportive
  • De gênes à l’habillage
  • De douleurs dorsales
  • De complexes sociaux

 

Il existe donc un retentissement physique et psychique secondaire à cette pathologie qui peut être pris en charge par l’Assurance Maladie sous certaines conditions.

L’intervention consiste d’une part à réduire la glande mammaire qui est ensuite remodelée, et d’autre part à retirer l’excès de peau et à remettre l’aréole en bonne position.

La première consultation permet d’analyser le volume des seins, de mesurer la ptôse. Ceci permet d’établir le plan de traitement en accord avec chaque demande.

La technique est expliquée en détail et les complications éventuelles sont expliquées.

Des photographies médicales des seins sont prises.

Un soutien-gorge compressif dont le but est de maintenir la poitrine, est prescrit.

Une mammographie et une échographie mammaire préopératoire doivent être réalisées.

La deuxième consultation permet de répondre aux questions et de s’assurer que l’ensemble des informations ont été transmises et comprises.

L’arrêt de la prise d’aspirine, d’anti-inflammatoires, ou d’anticoagulants oraux dans les 10 jours qui précèdent l’intervention est indispensable pour réduire le risque hémorragique. L’arrêt de la contraception orale avant l’intervention est exceptionnellement nécessaire.

L’arrêt du tabac est important afin d’éviter la souffrance cutanée, en particulier au niveau de l’aréole, et de réduire les risques d’infection.

Une visite pre anesthésique et une prise de sang sont nécessaires au plus tard 48 heures avant l’intervention.

L’entrée à l’hôpital Américain ou à la Clinique Turin se fait le jour de l’intervention.

Elle dure habituellement 2 heures. Aucun drain n’est mis en place.

Un soin particulier est apporté au placement de la cicatrice qui classiquement comporte 3 parties :

  • Une cicatrice circulaire autour de l’aréole.
  • Une cicatrice verticale située entre le bord inferieur de l’aréole et le sillon sous mammaire.
  • Une cicatrice horizontale située dans le sillon sous-mammaire, et pouvant parfois se prolonger latéralement si une réduction de la base mammaire est envisagée (réduction de la surface du sein sur le thorax).

 

 

Parfois, la cicatrice sous-mammaire peut être évitée, la technique est dite alors « verticale ».

Une nuit d’hospitalisation est habituelle.

La sortie est faite après ouverture du pansement compressif et contrôle chirurgical.

La douche est autorisée dès le 1er jour post opératoire sur les cicatrices.

Un pansement plus léger est ensuite mis en place sur chaque cicatrice puis le soutien-gorge est porté. Ce soutien-gorge doit être porté jour et nuit pendant un mois.

Les pansements sont changés tous les jours pendants 8 jours. Puis les cicatrices sont laissées à l’air.

L’éviction professionnelle dure en général de 1 semaine.

La plastie mammaire de réduction est une intervention qui est peu douloureuse. Néanmoins, un soin particulier est apporté à la prise en charge médico-chirurgicale des douleurs. Des traitements antalgiques sont prescrits par les médecins anesthésistes.

La reprise des activités sportives doit être progressive, à partir d’un mois.

Les visites de contrôle ont lieu quelques jours plus tard puis s’espacent progressivement. Elles permettent de s’assurer de la bonne cicatrisation. Il n’y a pas de à fils retirer car ils sont résorbables.

Le résultat d’une plastie mammaire de réduction apparait au bout de quelques mois.

Des petites asymétries peuvent persister après l’intervention. Elles traduisent une anomalie préexistante.

Il peut exister également des perturbations de la sensibilité des seins. Il s’agit soit d’une diminution, soit d’une augmentation de la sensibilité. Elles sont en général régressives, mais peuvent parfois persister longtemps.

Cette intervention peut être réalisée dès la fin de la croissance, même chez une patiente mineure et est réalisable toute la vie.

Le résultat de l’intervention est dépendant du statut pondéral. En effet, si la patiente prend du poids, les seins risquent de reprendre du volume. En revanche, la position de l’aréole ne change plus, et le sein opéré aura tendance à dérouler un petit peu au fil du temps.

Il est préférable d’éviter les grossesses dans les 2 ans qui suivent l’intervention pour ne pas détériorer le résultat esthétique. Quant à l’allaitement, si ce dernier reste possible, il ne peut être garanti.

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